11 trucs pour réduire sa consommation en plongée

11 trucs pour réduire sa consommation en plongée

7 octobre 2018 0 Par Paul

Tout le monde le sait, vous êtes un véritable boulet en plongée. Vous sur-consommez l’air de la bouteille et obligez votre palanquée à remonter au bout de 10 minutes. Le club entier vous déteste et certains complotent même dans votre dos.
Résultat : vous vérifiez 10 fois votre matériel avant de vous mettre à l’eau et sifflez l’intégralité de votre bouteille rien que d’y penser.

OuPlonger.fr, dans un élan écologique, (un plongeur équipé est très peu biodégradable, même par plus de 500 mètres de fond ). vous propose 11 solutions pour réduire sa consommation d’air en plongée.

A la mise à l’eau.

Si cela est possible (bonne condition météo), évitez de respirer sur votre bloc en surface au mouillage. Respirez au tuba ou allongez-vous sur le dos pour bien garder les voix aériennes hors de l’eau. Inutile de tenter le coup si c’est pour ce retrouver à boire la tasse, ce qui augmenterait votre stress et votre ventilation pulmonaire.

A l’immersion.

Rien de pire pour sur-consommer que de palmer comme un fou dans les premiers mètres pour atteindre une profondeur raisonnable. Faites un canard dont tous les palmipèdes seraient jaloux. Passez faire un tour sur l’article suivant : Réussir son canard

Luttez contre le froid.

Vous êtes frileux ? Vos lèvres deviennent violette au bout de deux minutes ? Équipez-vous en conséquence avec gants et chaussons, combi 2*7 mm… N’urinez pas dans votre combinaison pour vous réchauffer.

Jouez sur la profondeur.

la profondeur influe sur votre consommation d’air, c’est la loi de Mariotte qui le dit. Pas la peine d’être sur le fond pour profiter des beautés de l’océan, tenez-vous un peu au dessus de vos équipiez si vous consommez plus d’air qu’eux.

Limitez les efforts.

On vous l’a assez répété, la plongée est un sport de fainéant. Ne palmez que si cela est nécessaire, ne vous tournez pas dans tous les sens, laissez votre poumon ballast vous faire descendre ou remonter. En surface avant l’immersion, accrochez-vous au mouillage.

Optimisez votre lestage.

Un semi remorque consomme plus qu’une twingo. Pour rappel, le lestage n’a pas pour objectif de vous aider à descendre dans les premiers mètres à l’immersion, il a pour ambition de maintenir sans effort le plongeur à son palier de 3 mètres en fin de plongée, avec un bloc presque vide. Faites des tests et réduisez votre lestage.

Le gonflage du gilet.

Trop gonflé, vous en videz un peu, un peu trop même, alors vous en rajoutez un peu du coup… Ahhhhhhh. Ne passez pas votre vie le doigt collé à l’inflateur. Apprenez à vous équilibrer.

Gérez votre stress.

Là, vous êtes mal. Si vous avez lu cet article jusqu’ici, c’est que vous êtes vraiment angoissé par votre consommation d’air. Dans ce cas vous avez deux solutions : soit passer par un psy pour apprendre à maitriser votre stress, soit vous détendre. Et lâchez votre manomètre ! Profitez de la beauté de ce qui vous entoure… On est pas bien là ?

La condition physique.

Elle joue un rôle essentiel dans votre consommation d’air. Faîtes un peu de sport avant votre séjour de plongée.

La digestion.

Et oui, la bouillabaisse avalé ce midi va vous faire consommer plus. Sans vous parler de l’apéro et de la bouteille sur la table… Mangez plus léger le midi, évitez l’alcool, prévoyez un temps de pause entre un repas et une plongée.

Le petit plus des vieux de la vieille.

Pour réduire encore leurs efforts et limiter leur consommation, certains plongeurs ne palment que poumons vidés, limitant ainsi le déplacement des fluides.

Si vous connaissez d’autres astuces pour réduire sa consommation d’air en plongée, n’hésitez pas à laisser un message dans les commentaires.